En avril 1917 les français se rendent maîtres des monts de Champagne. Ils vont, pendant les mois qui suivent, les fortifier, construire des abris, des tunnels et des observatoires. dont le plus connu est le tunnel du mont Cornillet. Mais il en existait également un au Mont sans Nom...

Le 14 juillet 1918 à 19h55 un détachement d'assaut du 366ème RI: 174 fantassins, 16 sapeurs et 3 équipes de lance-flammes, soutenus par 4 batteries de 75 vont réaliser un "coup de main" qualifié d'historique et ramener 27 prisonniers. Leur interrogatoire va permettre de savoir que l'attaque allemande aura lieu la nuit même... La ligne de défense française s'organise alors au sud des Monts, les premières lignes sont laissées à la garde d'observateurs et les tunnels minés...

Au matin du 15 juillet, vers 4 heures, l'attaque allemande se déclenche. Les observateurs rempliront leut devoir en signalant l'avancée de l'infanterie ennemie et les tunnels minés seront rendus inutilisables.

Malgré la violence de l'attaque, la ligne de résistance française résistera et au soir du 15 juillet la dernière grande offensive allemande échoue. L’ennemi occupe de nouveau la ligne des Monts. On a abandonné sur tout le front une bande de terrain sur une profondeur de 3 à 4 kilomètres et sur tout le front de l’armée, une série d’opérations vont alors être engagées pour permettre aux troupes françaises de reprendre possession de quelques points intéressants.

La journée du 28 et les suivantes sont très agitées. L’ennemi contre-attaque furieusement et le 29 juillet, Maximin, blessé à la main par une grenade sera fait prisonnier au Mont sans Nom. Peut-être, à son tour, victime d'un "coup de main", mais des Allemands cette fois !