LA VIE PARISIENNE
N°98  samedi  16  septembre  1916

Très jolie revue grivoise, vendue 60 centimes, dont les dessins illustraient les abris des soldats français.
Ils y publiaient également leurs annonces pour trouver une marraine de guerre...


AU SECOURS ! Le temps est long quand le vaguemestre ne distribue pas de jolies lettres.
Marraine, envoyez-moi un peu de la brise de mer, un peu de soleil de votre campagne parfumée ou le gai souvenir de Paris,
en adressant première lettre au sergent de Marissel, chez Iris, 22 rue Saint-Augustin, Paris.

TROGLODYTE moderne regrettant le monde, serait ravi
qu'enfin une marraine aimante, quelque peu littéraire, consentit à
devenir sa douce alliée contre une armée obsédante de sombres papillons.
Ecr. Dréams; chez Iris, 22 rue Saint-Augustin, Paris.

MITRAILLEUR zouzou, blessé, décoré, dés. charmante marr.
IL PLEUT ! nos abris sont inondés. Vite, petites marraines, un mot et nous sommes sauvés.
Ecr. Lieutenant Denys, Raoul, Willy 155e infanterie, par B.C.M.
En 1915, est créée "La Famille du soldat", aidant les soldats à trouver une marraine de Guerre.
La marraine, écrit au soldat et lui envoie lettres et colis...
Pour le soldat au front ou prisonnier, c'est un soutien essentiel pour son moral !

La solitude des amants (C. Hérouard)


Préparation d'artillerie (G. Léonnec)
Mais ce sont les jeunes aviateurs qui sont les héros de ces dames !
Entre deux dessins grivois, ils sont les héros d'histoires galantes...

La galante étape _ Louis Léon-Martin. Parmi eux... Faute de cailles, unne caillette.. Dessin de Fabiano. Si l'on militarisait les modes balnéaires ? Dessin de Chéri Hérouard.
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