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Blessé en 1914
La Fraternité Les brancardiers rencontraient les pires difficultés : effectuer le ramassage sur leur dos, en terrain découvert, dans des tranchées boueuses, souvent sous le feu de l'ennemi, porter les blessés sur des brancards ou des brouettes qui s'enlisaient dans la boue ou s'enchevêtraient dans les barbelés...

Le premier poste de secours se trouvait alors à 1500 mètres des tranchées de première ligne; creusé dans le sol et recouvert de rondins. Rapidement, l'afflux massif de blessés nécessita la création de formations de triage qui, selon le degré de gravité, procédaient à l'évacuation par trains sanitaires vers les hôpitaux de l'arrière...


Sur le Vif (numéro du 30 octobre 1915) Le miroir (numéro du 01 janvier 1915) Excelsior (numéro du 31 août 1914)

ambulance transportant des blessés, traversant la forêt de Laigue Dès les premières batailles, les blessés furent transportés avec du matériel de fortune. Quand aux wagons sanitaires, ils n'étaient pas prêts au début de la guerre et l'on utilisa des wagons de marchandise...
En 1916, le Service de Santé songe à employer la voie fluviale pour évacuer jusqu'à Amiens les grands blessés et leur éviter les cahots douloureux sur les routes enfoncées.

N° 52 Collection Patrie Vous êtes bonne! Bonjour la capitaine! Un jour, il vint me trouver derrière mes lits Notre premier train de blessés arriva à deux heures du soir : il en amenait cent cinquante ! Je vis des wagons où parfois jusqu'à quinze hommes étaient étendus à même sur le parquet ou couchés sur de la paille des fourgons...
qui, quelques jours auparavant, tout fleuris, transportaient des hommes vibrants, heureux de vivre, qui riaient et chantaient
en s'amusant à tracer avec de la craie des casques à pointe ou des inscriptions comme celles-ci :
"A Berlin !" "Paris-Berlin !" ou "Nous allons chez Guillaume !" [...]
SOUVENIRS D'UNE INFIRMIERE _ N°52 Collection Patrie
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