• Dès les premières heures de la mobilisation, le 30ème RI se rassemble à Annecy. Le 5 août, le régiment s'embarque et arrive le 6 et le 7 à Epinal. Le 15 août, les 2ème et 3ème bataillons reçoivent le baptême du feu à l'attaque de Sainte-Croix-au-Mines puis, les 17 et 18, par Bourg-Bruche et Rothau, les deux bataillons marchent en direction de Shirmeck...

  Maximin sera blessé le 19 août lors de la retraite de Rothau, l'épaule traversée par une balle.
  Défendant avec énergie le terrain qui lui était confié, le 30ème RI perdra presque tous ses cadres de l'active et de la réserve présents le 4 août à Annecy. Le 20 septembre, la campagne des Vosges se termine et c'est le début de la "course à la mer"...

la journée du poilu

• Un régiment, grenoblois celui-là, le 140ème RI prend position dans le secteur de Chaulnes, à l'Est d'Amiens...
  C'est ce régiment que Maximin rejoindra le 2 novembre, après une convalescence du 4 au 24 septembre et une permission de 7 jours.

  Evacué malade le 11 novembre (Hôpital auxilliaire n°5 d'Amiens au Sacré Coeur, rue de l'Oratoire), il retrouvera le 140ème le 2 décembre...

• Le 3 décembre, le lieutenant-colonel GOUBEAU prend le commandement du régiment. Chef d'une haute valeur, il refera rapidement du régiment une unité d'élite qui, sous ses ordres, accomplira de belles choses.
  Ainsi, alors que ce premier Noël de Guerre voyait sur la ligne de front quelques "fraternisations" entre les belligérants, le 24 décembre, la 3ème compagnie commandée par le capitaine BERANGER reprenait aux Allemands la cote 101 qui domine Lihons.