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Bach, le comique troupier du 140ème RI

Bach, incorporé au 140ème RI, participa à sa manière au moral des troupes francaises...
Sa chanson, "La madelon", deviendra un triomphe, un véritable hymne national !

Le 21 juillet, une bonne partie du régiment assiste à une représentation du Théâtre aux Armées, donnée à Riquebourg (500 places sont réservées pour le régiment: C.H.R 65 places, 1er bataillon 145, 2eme bataillon 145 et 3eme bataillon 145 places). Le programme est intéressant, les artistes excellents, et chacun emporte de cette soirée un bon souvenir (historique du 140ème RI)
Charles-Joseph Pasquier, dit Bach, né le 9 novembre 1882 à Fontanil-Cornillon dans l'Isère, près de Grenoble, a déjà plusieurs années de métier quand, vers la fin de 1913, un certain Louis Bousquet décide d'écrire des paroles sur une marche déjà connue (musique de Camille Robert) qui devient "Quand Madelon". Bach décide de la créer à l'Eldorado au début de 1914.
Elle remporte un succès mitigé puis, c'est la Guerre... Bach ayant obtenu un engagement et l'autorisation d'aller chanter sur le front, la reprend à nouveau et c'est la consécration !
Un! deux! Le pinard c'est de la vinasse Ça réchauffe là oùsque ça passe Vas-y, Bidasse, remplis mon quart Vive le pinard, vive le pinard ! Aimer sa sœur, sa tante, sa marraine Jusqu'à la mort, aimer son étendard, Aimer son frère, aimer son capitaine, Ça n'empêche pas d'adorer le pinard (Vive le pinard) Quand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle, on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !
Elle est belle, elle est mignonne, C'est un' bien jolie personne, De dedans la rue on peut la voir Qu'elle est assis' dans son comptoir. Elle a toujours le sourire, On dirait un' femme en cire Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé, C'est la caissièr' du Grand Café.
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