Dernières tragédies de 1918
En ce début du mois d'octobre 1918, au "pays",
se préparait une tragédie qui allait faire basculer l'avenir de Maximin...

lettre de condolèances de B. Gustave

Placide, le dernier garçon d'Angèle Volland, mourrait à 17 ans, empalé sur une dague lors du battage des blés ! Sur les huit enfants qu'Angèle avait mis au monde, il ne lui restait plus que deux filles, dont l'une s'appelait Marie-Louise, la future femme de Maximin... "Un coup d'oeil sur l'horrible champ de bataille qui nous entoure où tant de pauvres enfants s'en vont dans d'épouvantables souffrances, sans le secours d'une maman pour soulager les dernières minutes. c'est déjà une consolation de pouvoir accompagner ceux qui nous sont chers à leur dernière demeure..." (B. Gustave, Groupe Cycliste 6, lettre à Angèle)

Ce même mois, la grippe espagnole survint au milieu d'un épuisement général; les Alliés ont entamé leur offensive victorieuse et c'est en cet instant d'espérance que l'intruse semble devoir prendre le relais du fer et du feu ! (Vivre à Paris pendant la Gande Guerre _ Pierre Darmon)
En province, à Lyon, on enterrerait les cadavres de nuit pour ne pas impressionner les populations... dans les journaux, les conseils pour soigner la grippe abondent... Plus inefficaces les uns que les autres ! Mais la médecine officielle est elle-même impuissante.

"La peste, le choléra et les fièvres infectieuses sévissent avec rigueur à Lyon;
il n'y a pas assez de corbillards pour enterrer les morts, on en met 3 ou 4 par voiture."
(Charles Chevalier, 284 avenue Jean Jaurès, Lyon lettre à Angèle Volland, ci-dessous)

lettre de condolèances de Charles Chevalier

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