Après l'échec de l'offensive en Picardie, Ludendorff tenta d'atteindre la mer par la Lys le 9 avril en enfonçant les lignes anglaises. Foch, dépêcha les divisions françaises à leur secours et derrière le Kemmel, dans les Flandres, fixa l'ennemi (avril 1918). L’aviation allemande est
très active, mais l’aviation
anglaise se signale par le nombre, la
continuité de ses vols et son
agressivité. Aussi domine-t-elle
nettement son adversaire, et, tant
qu’elle aura la garde du secteur,
ce dernier ne pourra que difficilement
traverser les lignes. Les journées
des 6 et 7 mai marquent une recrudescence
d’activité des deux
côtés. L’ennemi prend
à partie nos batteries· qui
sont soumises à de violents tirs de
destruction, et l’infanterie a
beaucoup à souffrir des obus
toxiques. L’état sanitaire des
2e et 3e bataillons placés dans la
zone battue s’en ressent
fortement.
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Depuis son arrivée dans la région des Monts, le régiment vit dans une atmosphère empoisonnée par l’ypérite et l’arsine. La situation générale est critique, les poilus et les chefs qui vivent avec eux sont dans une situation matérielle et morale atroce et, en dépit de tout, tiennent bon... Maximin tiendra bon et échappera aux gaz mais certains de ses camarades n'auront pas cette chance et en garderont des séquelles après la Guerre (Paul Thomas http://souvenirs140ri.free.fr/) |