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  • En ce début d'année, le 140ème RI, suit des cours d'instruction au camp de Sainte-Tanche dans l'Aube...

    Le 27 avril, le 140ème met pour la première fois le pied sur la terre des Flandres. Ici, Les Allemands veulent, à tout prix, atteindre la mer, et Français et Anglais s'emploient de leur mieux à les contenir... C'est une plaine basse et humide; une série de buttes isolées constituant la fameuse ligne des Monts (mont Cassel, mont des Cats, mont Noir, mont Vidaigne, mont Rouge, mont Kemmel). Toute la zone qu'occupe le régiment est soumise à des tirs de harcèlement nourris et fréquents par obus de moyen et gros calibre. Les Allemands y feront un large emploi des obus à gaz (ypérite et arsine) mais malgré l'intoxication, chacun tiendra jusqu'à la limite de ses forces...

Le Triomphe de la Liberté
La liberté

Dans les flandres avril-mai 1918 Journal de marche du 140ème RI le 29 juillet, date où Maximin a été fait prisonnier. Photo envoyée par la famille du sous-lieutenant Armagnat (140e RI), mort au Mont-sans-nom le 31 juillet 1918 Lettre d'un prisonnier en Silésie La Gazette des Ardennes illustrée 1918 camp de prisonniers de Manheim Les dernières tragédies (la grippe espagnole, mort de Placide) Caserne de Vinoy du 140ème RI à Grenoble Extrait de l'historique du 140ème RI Grenoble (année 1918)
Le Kemmel En Champagne Prisonnier La Gazette Tragédies Le 140e RI Histo. 1918
  • Après un court repos dans la Brie, le régiment entre dans la Champagne Pouilleuse dans la nuit du 17 au 18 juin. Le 15 juillet à 0h 10, le tir de l'artillerie allemande se déclenche avec fracas et en quelques secondes, toute la ligne ennemie s'embrase. Les ravins, les boqueteaux, les camps, bivouacs et cantonnements, reçoivent un déluge de projectiles jusqu'à une profondeur incroyable, tandis que des pièces à longue portée bombardent Châlons et que des escadrilles lâchent bombes sur bombes.
    Les 16 et 17 juillet l'ennemi attaque en force précédé de flammenwerfers mais le flot pressé des assaillants viendra mourir devant nos lignes...

    En cette fin juillet, le P. C. du commandant CHASTANET est dans le boyau du mont Sans Nom et la situation n'est pas brillante. Il n'y a devant l'ennemi qu'un mince rideau d'hommes dans un terrain bouleversé et sillonné d'un lacis de boyaux inextricables, propices à l'infiltration et à la surprise. La journée du 28 et les suivantes seront très agitées, car l'ennemi contre-attaque furieusement et paraît décidé à vouloir nous chasser des positions conquises...

    Le 29 juillet, Maximin est blessé aux deux pieds et à la main droite par une grenade, au "Mont-sans-nom" !
    Après avoir été porté disparu, il s'avère que Maximin a été fait prisonnier par les Allemands et déporté en Silésie...

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