Juin - juillet 1916
Ce qui fut appelé la "noria" fait monter successivement à Verdun la plupart des divisions françaises le long de la voie sacrée (Bar-le-duc, Verdun). |
Au Tourniquet, quand les poilus
regardaient s'en aller les camions vides,
tous se demandaient combien d'entre eux
reviendraient...
Cette route, c'était une artère. Au
bout, il y avait une blessure par où le sang
coulait. Et il en fallait toujours
d'avantage Les roses de Verdun - Bernard Clavel. |
Le premier juin les Allemands reprennent l’offensive et le fort de Vaux est écrasé par 23 600 obus. Le 2, la superstructure est occupée mais à l’intérieur du fort, les 600 hommes du commandant Raynal résistent. Le 7 juin, à 6 heures du matin, le commandant Raynal capitule après une résistance héroïque. . | ||||||
Le 21 juin les attaques partielles
sont bloquées aux ailes mais percent au
centre à la Vaux- Régnier,
créant un trou de 500 mètres
entre le Petit Dépôt et le bois
Fumin. |
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Pour la première fois, le front est enfoncé aussi bien à l’ouest sur la côte de Froideterre, qu’à l’est vers le tunnel de Tavannes. Jamais la victoire allemande n’est apparue si proche mais, c’était sans compter sur le sublime du soldat de Verdun et son sacrifice total qui permit de repousser l’attaque et colmater les brèches. Les forts de Froideterre et souville tiennent toujours et le premier juillet l’offensive franco-britanique déclenchée sur la Somme absorbe les renforts allemands. L’armée allemande échoue ! |
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La consommation d'obus a été énorme durant les premiers mois de la bataille de Verdun. Les Français ont envoyé 10.300.000 obus de 75mm, 1.200.000 obus de 80 à 105mm, 8.600.000 obus d'un calibre supérieur à 105mm et au 15 juillet, les pertes françaises sont alors de 6.563 officiers et 270.000 hommes. |