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Août 1916

Sur le front de Verdun, les deux armées se mettent en position défensive. De petites attaques et des tirs d'artillerie se succèdent, mais aucun des deux camps ne lancent d'offensive générale. Le général Nivelle prépare la reprise des forts de Vaux et de Douaumont...



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Le 18 août, à 15 heures, une importante offensive sera menée par le 140e RI. Les pertes seront importantes, plus 200 tués ou disparus et autant de blessés. C'est au cours de cette attaque que Maximilien se verra confié par un soldat allemand mourrant, Irion Johannes du 126e RI, son carnet militaire, la photo de sa femme et une montre...

Ce 18 aout 1916, la 5e compagnie en une vague unique, étant donné son effectif réduit, pousse jusqu’à la première ligne ennemie dans la quelle elle fait des prisonniers; mais sa gauche s’est heurtée à un blockhaus garni de trois mitrailleuses qui non seulement arrêtent toute progression mais fauchent les assaillants qui ont atteint la tranchée allemande prise d’enfilade. Le peloton du 415e, placé entre la 5e et la 7e compagnie, arrêté devant le même blockhaus, au milieu des abatis, fond en quelques minutes accroché aux défenses accessoires que notre artillerie a laissées intactes. Le 3e bataillon à peine sorti de la parallèle de départ (9e et 11e compagnies en première vague, 10e compagnie en soutien) est arrêté par des feux violents de mitrailleuses et un barrage de grenades; il reste accroché au terrain et sa progression est enrayée. Le 1er bataillon, plus heureux, pénètre profondément dans les lignes ennemies, atteint rapidement ses Objectif s, et, emporté par son élan, les dépasse même. La compagnie de droite (2e compagnie) parvient rapidement aux Objectifs qui lui ont été fixés, faisant bon nombre de prisonniers. L’ennemi a subi de lourdes pertes et fuit démoralisé. La compagnie du centre (1ere compagnie) a progressé rapidement dans la tranchée de Fulda jusqu’à hauteur du Petit-Dépôt. La 3e compagnie à gauche s’est heurtée aux Allemands qui s’étaient portés jusque dans notre ligne avancée pendant la préparation d’artillerie, mais électrisée par son chef, le capitaine HENRY, qui s’élance en avant, revolver au poing, en criant : " En avant la 3e, Vive la France !"

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