• Le régiment continue à défendre âprement Lihons jusqu'au 27 mai 1915, jour où il embarque, en camions, à destination de l'Artois...
  Le 7 juin, Joffre lance une attaque de diversion sur Hébuterne. Le régiment est engagé dans cette bataille et gagne rapidement la ferme de Toutvent. Les renforts allemands arrêtent cependant l'attaque et les soldats sont cloués sur place par l'artillerie allemande qui s'est renforcée.

• Le 14 juin, le régiment est relevé et fait mouvement, à partir du 6 août, pour venir dans la région de Champagne. Du 15 au 27 août, le régiment est en secteur à l'est de Perthes-les-Hurlus...

La permission

• Le 25 septembre, à 9h15, la réserve de division s'engage dans les boyaux conduisant à la première ligne. Les tambours et clairons battent et sonnent la charge. L'enthousiasme est magnifique et, malgré les tirs de barrage, les deux bataillons progressent vers leur objectif, la crête 193, qu'ils atteindront vers 10h50...
  Hélas ! Le porte-drapeau du 140e est mortellement frappé, les fils de fer qui précèdent les tranchées ennemies sont intacts et la crête est balayée par les mitrailleuses et l'artillerie.
  L'élan de l'attaque est enrayé !

  Maximin sera blessé le 25 septembre par une balle sur le côté gauche de la poitrine.

• Après la bataille, c'est la période de repos et le 15 octobre au soir, le régiment embarque à Châlons-sur-Marne, à destination de Belfort où il débarque à partir du 16 au soir.
  Pendant ce temps, Maximin est transféré le 22 octobre à l'hopital de Lyon (hôpital auxilliaire n°110 à Caluire, pensionnat de l'Oratoire) puis, après une permission de 7 jours, revient au dépôt le 22 novembre...

  Le régiment, lui, profitera de son repos jusqu'au 19 décembre à Auxelles puis, du 19 au 23 décembre, effectue une série d'étapes qui l'amènent à proximité de la frontière suisse. Le 24 décembre, le régiment passe son deuxième Noël de Guerre au camp d'instruction d'Arches...